Quel est le processus de reprise d’un domaine viticole quand on est un non-initié 

Que ce soit pour un investissement ou une reconversion totale, l’acquisition d’un vignoble est une opération qui requiert la mise en place de certaines dispositions afin que la transaction ne souffre d’aucune insuffisance.

C’est une démarche d’autant plus importante que la passion ne doit en aucun cas éclipser les fondements d’une bonne analyse visant à mettre en lumière la véritable valeur du vignoble.

La vigne étant un patrimoine vivant et dynamique, il est possible qu’elle ne soit plus éligible pour un projet viticole viable si elle est mal entretenue. Une vision spécifique est attachée à chaque profil d’acquéreur. Chaque projet d’achat doit donc être étudié dans sa singularité.

Nous abordons dans cet article la démarche de reprise d’un domaine viticole quand on est un non-initié.

La réalisation de l’état des lieux

Remettre sur pied un domaine viticole qui a été mal entretenu est une tâche fastidieuse, voire impossible. Le but principal de la récupération, ce n’est nullement d’investir dans la pierre seule. On investit dans le domaine pour avoir une plus-value à long terme.

Les personnes qui investissent dans l’achat d’un vignoble utilisent la plupart du temps une proportion non négligeable de leur patrimoine financier. Il est donc important de réaliser l’état des lieux. Que ce soit la qualité du sol, la quantité de raisins exploitables dans les champs, etc., tout doit être minutieusement inspecté.

 De même, une attention particulière doit être consacrée à l’analyse du matériel utilisé dans toutes les étapes du processus de la production viticole. Pour toute personne désireuse de s’impliquer dans l’acquisition d’un vignoble, le site https://ampelio.fr fournit un accompagnement personnalisé.

L’entame des négociations

Elle démarre avec l’intervention des représentants des deux parties. Ces médiateurs sont généralement des cabinets spécialisés ou des entreprises expertes dans la vente de domaines viticoles. Après avoir identifié les intérêts de chaque partie, ces intermédiaires seront chargées d’orienter les négociations afin de privilégier la satisfaction de leurs clients.

 C’est après cela que le potentiel acquéreur va faire une offre. Le bailleur a bien évidemment le droit de refuser l’offre. Dans ce cas, la transaction peut s’arrêter là. Dans le cas contraire, les négociations vont continuer jusqu’à ce qu’il soit trouvé un terrain d’entente entre les acteurs. Notons que cette étape peut durer 1 à 3 mois. Si les deux partis sont d’accord, on passe à l’étape finale de l’acquisition : la signature du contrat.

 La signature du contrat et l’acquisition d’une autorisation d’exploitation

C’est un processus assez long. Le processus d’acquisition peut nécessiter 4 à 6 mois. L’autorisation d’exploiter s’obtient auprès des autorités compétentes qui vous délivrent un document à ce titre.

Un notaire choisi par l’une des deux parties sera chargé de rédiger un acte de vente. Cet acte peut exiger des demandes de précisions ou de documents supplémentaires en plus du titre de propriété. En dernier ressort, le propriétaire peut se raviser en manifestant le désir de conserver la vigne.

À ce titre, il devra payer une indemnisation à l’acheteur. C’est pour cela que les parties prenantes doivent être extrêmement vigilantes sur les clauses du contrat. La signature de l’acte de vente officiel a lieu chez le notaire qui a rédigé le document.

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